Le blogging est-il thérapeutique? Si Didier m'avait posé la question ainsi, au lieu de « le blogging vaut-il une psychanalyse », ma réponse aurait peut-être été un peu différente. Car la question se pose sérieusement.
La réponse est assez claire quand il s'agit de blogs du type « journal intime »... Mais pour nous qui n'avons cure de raconter notre Vie (avec majuscule, sans oublier la photo du chien, de la (ou du) petit(e) ami(e), et le reste qui va avec), pour nous plus webjournalistes que webaddicts ?
Eh bien je dois dire que depuis que je tiens mon blog quotidien plus quelques autres, je me suis confronté à quelques réalités qui se rapportent plus à la psychologie qu'à la forme technique, plus au ramage qu'au plumage comme dirait Maître Corbeau.
L'une de ces réalités est celle du « perfectionisme ». Constat N° 1 : depuis quelques lustres que j'écris, je dois dire à ma grande honte que je n'ai rien publié, si ce n'est des dizaines d'éditos de bulletins associatifs signés « la rédaction » ou « l'équipe du club tartampion »... Pourtant j'ai plusieurs livres en chantier, presque publiables dit-on dans mon entourage qui ne comporte pas que des Maître Renard! Pourquoi : parce que « ce n'est pas encore assez au point » ; cela s'appelle du perfectionisme. Or, constat N°2 : il est impossible de publier un blog quotidien, quand on a d'autres activités dans la vie, sans commettre régulièrement fautes d'ortografe, répétitions de mots répétées, erreurs de syntaxique...en français comme en lanagage HTML (cette dernière phrase tente d'illustrer le problème tout en le soulevant).
A ce moment là, deux solutions : renoncer à l'activité blogging ; ou accepter une certaine dose d'imperfection dans son activité. En ce sens, sans aucun doute, le blogging a une vertu thérapeutique.